20 choses sur Lisbonne que même certains Portugais ne connaissent pas…

Histoire, infos insolites, curiosités : 20 faits pour être incollable sur Lisbonne

Vous désirez devenir incollable sur Lisbonne ? Alors mémorisez ces 20 anecdotes sur la capitale du Portugal qui regroupent des faits historiques, des infos insolites mais aussi de véritables curiosités ou interrogations. Après la découverte de ces 20 faits sur Lisbonne, vous pourrez passer pour un vrai lisboète. En effet, certains portugais ne connaissent pas la totalité de toutes les infos que je vous donne ici. Cet article vous permettra à coup sûr d’impressionner vos interlocuteurs portugais en leur parlant d’une grande variété de sujets tous liés à la capitale portugaise. Bonne lecture !


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1. Seulement 5 personnes au Monde connaissent la recette des pastéis de nata de Belém

Pastel de Nata - Pasteis de Belem - Lisbonne

Inutile de vous présenter à nouveau la plus célèbre des pâtisseries portugaises, les pastéis de nata. Je vous en parle d’ailleurs sur ce site dans des articles comme « les 10 meilleurs souvenirs à ramener de Lisbonne » ou « où trouver les meilleurs pastéis de nata de Lisbonne ? ». Pastéis de Belém est la boutique la plus célèbre de Lisbonne, du Portugal et même du Monde pour savourer des pastéis. Et bien figurez-vous que cette boutique abrite l’un des secrets les mieux gardés du Portugal. En effet, la recette des pastéis de Belém reste aujourd’hui un mystère pour tous ces fans, les chefs, les pâtissiers et les blogueurs du monde entier. Seulement 5 personnes connaissent la recette des pastéis de Belém, les secrets de fabrication de la maison restent donc bien gardés. La recette des pastéis n’est jamais écrite et les 5 personnes qui la connaissent sont tenus de la mémoriser. De plus, les détenteurs de la recette sont tenus de ne jamais prendre l’avion ni la voiture ensemble et ne jamais commander le même plat au restaurant.


2. En 1755, un tremblement de terre et un tsunami ont détruit presque tout Lisbonne

Covento do Carmo - Lisbonne - Tremblement de Terre 1755

Le 1er novembre 1755, jour de la Toussaint à 9h40, un tremblement de terre très puissant suivi d’un tsunami et d’incendies dans toute la ville secouent Lisbonne et la détruisent en quasi totalité. Sur 275 000 habitants de Lisbonne à l’époque, on dénombre entre 50 000 et 70 000 victimes. Cette catastrophe eût des conséquences terribles sur l’économie du Portugal et intensifia les tensions politiques de l’époque. Des sources fiables indiquent que de larges fissures pouvant aller jusqu’à 5 mètres se sont ouvertes dans le sol de Lisbonne. Les survivants qui s’étaient rués près de la mer pour échapper aux chutes des habitations et aux incendies assistèrent à un tsunami avec des vagues pouvant atteindre 15 mètres. Près de 85% des bâtiments s’effondrèrent ou furent détruits par les flammes dont le palais royal qui se dressait où se trouve aujourd’hui la Praça do Comércio. La bibliothèque royale fut également détruite et des centaines d’ouvrages et d’oeuvre d’art furent définitivement perdus. Les édifices religieux de Lisbonne comme des églises, des basiliques et des cathédrales disparurent également. Tout comme des hôpitaux. Un des plus beaux couvents de Lisbonne de l’époque, le Covento do Carmo situé dans le quartier du Chiado, sera presque complètement détruit. Pour que les lisboètes garde en mémoire l’ampleur de la catastrophe, l’église ne sera jamais reconstruite. Elle abrite aujourd’hui un site archéologique et il est possible d’en visiter les ruines (photo ci-contre).

Au delà du Portugal, cette catastrophe eût des conséquences dans toute l’Europe. Le Portugal perdit grandement de son influence coloniale et économique. Les ports de Lisbonne et ceux de Galice en Espagne perdirent une grande partie de leur trafic maritime au profit de l’Angleterre et des Pays Bas. Finalement, ces événements influencèrent les grands penseurs et philosophes du 18ème siècle. Voltaire a décrit par exemple avec précision le tremblement de terre de Lisbonne dans les chapitres 5 et 6 de Candide.


3. Le centre de Lisbonne aurait été construit selon les principes de la franc-maçonnerie

Quartier Baixa de Lisbonne - Vue aerienne

Tout de suite après le tremblement de terre de Lisbonne, un personnage va se détacher. Le premier ministre du roi, le Marquis de Pombal (Marquês de Pombal), fait preuve d’un énorme sang froid. Sa recherche sur les phénomènes survenus pendant le tremblement de terre donnera naissance à la sismologie moderne. Sur le moment, il fait immerger ou brûler les corps des morts dans le tremblement de terre pour empêcher les épidémies de se propager et il empêche les personnes valides de quitter la ville pour procéder au déblaiement des gravats. En un an, tout Lisbonne est prête à être reconstruite et des travaux de grande ampleur sont lancés. On appelle aujourd’hui les quartiers centraux de Lisbonne « Baixa Pombalina » qui se caractérise par des rues droites et larges. Ce quartier de la Baixa aurait été construit selon les principe de la franc-maçonnerie. En effet, on compte 7 rues dont l’une s’appelle la Rue de l’Or (Rua do Ouro) et l’autre s’appelle la Rue d’Argent (Rua da Prata). 3 places se situent dans le quartier et 1 arc de triomphe et 2 piliers se trouvent au bord du fleuve.


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4. La Tour de Belém se trouvait au milieu du Tage lors de sa construction

Torre de Belem - Tour de Belem au bord du Tage - Lisbonne

Photo Flickr de Carsten Weigel

Aujourd’hui, la Torre de Belém se trouve au bord du Tage mais il en a pas toujours été ainsi. Construite au début du 16ème siècle (entre 1515 et 1521), elle se situait au milieu de Tage car son rôle était d’être une forteresse pour garder l’entrée du port de Lisbonne. Avec le tremblement de terre de 1755, le lit du Tage a été modifié suite au tsunami provoqué par la catastrophe. La tour de 35 mètres et de 4 étages s’est ainsi retrouvée au bord du Tage comme on la connaît aujourd’hui.


5. Les lisboètes appellent tous les corbeaux Vincent

Statue de Saint Vincent et Eglise Sao Roque - Lisbonne.

Photo flickr de Edward Balch

En 1173, des corbeaux on escorté le corps de Saint Vincent à Lisbonne lorsqu’il y fut enterré. Encore aujourd’hui, on peut observer des corbeaux voler au-dessus du Château de São Jorge et également au-dessus de la Cathédrale Santa Maria. Pendant des siècles, la capitale portugaise avaient des marchands de charbon qui avaient tous comme symbole de leur activité un corbeau apprivoisé. En hommage à Saint Vincent, tous étaient surnommés Vincent par les commerçants. Récemment, en hommage à cette époque où les corbeaux s’appelaient Vincent, un restaurant a même ouvert portant le nom Vicente (Vincent en portugais). Vous trouvez les informations sur ce restaurant dans l’article sur les 10 restaurants à la mode à Lisbonne.


6. Le Cristo Rei de Lisbonne est une copie du Christ de Rio de Janeiro

Photo flickr de Francisco Aragão

Photo flickr de Francisco Aragão

En 1934, suite à une visite au Brésil, le patriarche de Lisbonne a l’idée de copier la statue du Christ Rédempteur de Rio de Janeiro, inaugurée en 1931. Tout le clergé portugais soutient alors le projet. L’édification du monument débute alors à la suite d’un voeu des religieux portugais demandant à Dieu en avril 1940 d’épargner le pays des catastrophes de la Seconde Guerre Mondiale. Le Portugal, sous la dictature de Salazar, restera neutre tout en faisant double jeu avec les deux camps. Le Cristo Rei de Almada sera inauguré en 1959. Vous pouvez consulter toutes les infos sur ce monument dans mon article sur les 10 lieux à visiter à Lisbonne.


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7. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Lisbonne était un véritable nid d’espions

Publicite pour Estoril de 1939

Publicité pour Estoril de 1939

Quand la Seconde Guerre Mondiale éclate, beaucoup de riches réfugiés européens ont pris la direction de Lisbonne. Le Portugal étant neutre pendant le conflit, beaucoup de personnes passaient par Lisbonne pour fuir aux Etats-Unis, au Brésil ou encore pour s’installer au Portugal pendant le conflit. Une petite communauté de réfugiés a même vu le jour autour du Casino d’Estoril entre journée à la plage et nuits sur les pistes de danse. Profitant de la neutralité du Portugal, les différentes Etats parties prenantes du conflit envoyèrent à Lisbonne des espions pour surveiller leurs ennemis et même leurs alliés. Lisbonne était à cette époque une des rares villes où des ennemis pouvaient se croiser sans s’entretuer. Petit anecdote, un des plus plus célèbres personnages qui a fréquenté Lisbonne à l’époque n’est autre que Ian Fleming, l’auteur de James Bond. Il travaillait à l’époque pour la British Naval Intelligence.


8. La Casa dos Bicos est également une copie !

Casa dos Bicos - Lisbonne - Fondation Jose Saramago

Photo flickr de Antonio Samper

En 1521, à l’âge de 20 ans, le noble Brás de Albuquerque se rend en voyage en Italie et reste admiratif devant l’architecture de la Renaissance italienne. Il tombe particulièrement sous le charme du Palazzio di Diamanti à Ferrara avec cette devanture sous forme de pointes. A son retour il décide de faire construire la fameuse « Casa dos Bicos » de Lisbonne qui s’achèvera en 1523. Le trait caractéristique de cet édifice est sa façade en forme de pointe de diamant, les fameux « bicos », tout comme le palace italien. Aujourd’hui, ce monument abrite la fondation José Saramago.


9. Lisbonne n’a pas toujours été la capitale du Portugal

Depuis 1147, le Portugal occupe le même territoire. Ses frontières n’ont pas bougé depuis la reconquête sur les Maures. Avant cette reconquête, la ville de Porto était la capitale du Portugal. C’est « seulement » en 1256 sous le règle de D. Afonso III que Lisbonne est devenue la capitale du Portugal.


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10. La plus petite librairie du Monde se trouve à Lisbonne

Livraria Simao - plus petite libraririe du monde - Lisbonne

Dans le quartier de la Baixa, Simão Carneiro a ouvert en 2008 certainement la plus petite librairie du Monde. La librairie fait environ 1 mètre de large pour une surface de 3,80 m2. Son propriétaire doit généralement sortir de la boutique quand un client souhaite parcourir les linéaires de livres. Avant d’être une mini-librairie, l’espace était un tabac. Dans cette boutique, vous trouverez de nombreux livres rares en portugais mais aussi des livres étrangers et de la poésie portugaise du 20ème siècle.

Horaires : du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 15h à 19h, le samedi (2 fois par mois) de 10h30 à 13h

Adresse : Escadinhas de São Cristóvão 18 , Lisboa


11. La Révolution des Oeillets s’appelle ainsi grâce à une employée d’un restaurant de Lisbonne

Militaires avec des oeillets rouges sur leur fusil - 25 avril 1974 - Lisbonne - Portugal

Le 25 Avril 1974, un groupe de jeunes militaires (les Capitaines d’Avril) met fin à la dictature qui régnait au Portugal depuis 1926. Ce jour reste connu comme la Révolution des Oeillets grâce à une femme : Celeste Martins Caeiro. Cette dame travaillait à l’époque dans un restaurant de Lisbonne. Cet établissement avait été inauguré le 25 Avril 1973 et pour fêter sa première année, le propriétaire avait décidé d’offrir ce jour là des oeillets à ses clientes et un verre de Porto aux messieurs. Cependant, comme le coup d’Etat militaire était en train de se produire, le gérant de l’établissement décida de ne pas ouvrir les portes et ordonna aux employés de rentrer chez eux. Chacun d’eux pris alors un bouquet d’oeillets rouges et blancs qui se trouvait dans le restaurant. Après être rentrée chez elle, Celeste prît le métro jusqu’au Rossio et s’est dirigé vers le quartier du Chiado. Dans ce quartier, elle se retrouvera nez à nez avec les tanks des militaires révolutionnaires. En s’approchant de l’un des tanks, elle demanda ce qui était en train de se passer. Un des soldats lui répondit qu’ils se dirigeaient sur la rua do Carmo afin de faire emprisonner Marcelo Caetano, le Premier Ministre de l’époque, et qu’il s’agissait d’une Révolution. Le soldat lui demanda également si elle n’avait pas une cigarette mais Céleste n’en avait pas. Elle chercha alors une boutique ouverte pour acheter quelque chose à manger aux militaires mais toutes les boutiques étaient fermées. Elle revint voir le soldat et lui dit : « Si tu veux, prend un oeillet, on peut en offrir à n’importe qui ! ». Le militaire accepta la fleur et la plaça sur le canon de son fusil. Céleste partit alors à pied du Chiado jusqu’à l’Eglise des Martyres (Igreja dos Mártires) en offrant un oeillet à chaque soldat qu’elle rencontrait. Voilà pourquoi on parle de Révolution des Oeillets.


12. On cultive des huîtres près de Lisbonne

Photo flickr de Edson Grandisoli

Photo flickr de Edson Grandisoli

Depuis le 19ème siècle et jusque dans les années 70, le Portugal exportait beaucoup d’huîtres, majoritairement vers la France. Les amateurs de cette époque se rappellent certainement des huîtres que l’on appelait « les portugaises » sur les marchés français. Les estuaires du Tejo et du Sado, près de Lisbonne, constituaient entre 1953 et 1973 les plus grandes zones de production d’huîtres en Europe. Cependant, dans les années 70, l’huître portugaise a presque complètement disparu suite à un virus apparu dans les années 60. La culture de l’huître n’est réapparue que des décennies plus tard mais uniquement dans l’estuaire du Sado. Actuellement, les autorités portugais étudient la possibilité de réintroduire l’élevage d’huîtres dans l’estuaire du Tage.


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13. L’incendie du Chiado a détruit le quartier en 1988

Incendie quartier du Chiado - 1988 - Lisbonne

Photo flickr des Pompiers de Lisbonne

En 1988, le quartier du Chiado de Lisbonne a failli entièrement disparaître sous les flammes. Après le tremblement de terre de 1755, c’est la plus grosse catastrophe qu’a connu la capitale portugaise. Un incendie à l’origine encore inconnue aujourd’hui a détruit 18 immeubles, représentant l’équivalent de 8 terrains de foot. A 5h du matin, le 25 août 1988, un feu se déclare dans les Armazéns do Grandella. Les structures en bois des immeubles construits après le tremblement de terre de 1755 (Baixa Pombalina) alimentent la propagation du feu à travers les rua do Carmo, rua Nova do Almada, rua Garrett, rua do do Crucifixo, rue do Ouro et Calçada do Sacramento. Les pompiers se retrouvent freinés dans leur progression par les voitures mal stationnées dans le quartier ou encore par les pots de fleurs en béton placés par la Mairie près des accès aux points d’eau. Par ailleurs, le propre équipement des pompiers  et certaines bouches à incendie n’étaient pas en état de fonctionnement. De nombreuses explosions furent provoquées par les bouteilles de gaz, les ordinateurs et les machines à air conditionné se trouvant dans les immeubles. L’incendie fit 2 morts et une cinquantaine de blessés. Seulement 5 familles se retrouvèrent sans leur appartement car, à l’époque, la zone détruite était très peu habitée. Le bilan a surtout été lourd d’un point de vue économique avec la disparition de 2 000 postes de travail. A cette époque, le Chiado était un quartier de commerces et de bureaux. Des boutiques et des grands magasins qui avaient vu le jour entre le 18ème siècle et le début du 20ème siècle disparurent tous ce jour là. L’origine criminelle de l’incendie n’a jamais été prouvée mais les enquêteurs ont toujours cru à un incendie volontaire.

L’évacuation des décombres dura près de 2 mois, mobilisant les pompiers de la ville. La reconstruction du quartier fut confiée au célèbre architecte portugais Álvaro Siza Vieira dont le projet était de conserver les façades d’origine des bâtiments. La plus grande partie de la reconstruction a été de rebâtir les Armazéns do Chiado sur 21 000m2 et 9 étages. Les boutiques de l’époque ont disparu et les principales marques de prêt à porter portugaises et internationales ont envahi les rues. Aujourd’hui, le Chiado est un des quartiers le plus cher de Lisbonne et du Portugal. Depuis la reconstruction des immeubles achevée en 1999, les loyers et les prix du mètre carré n’ont cessé d’augmenter d’année en année.


14. Un café a deux places réservées en permanence à des morts

Cafe Martinho da Arcada - plus vieux cafe de Lisbonne

Photo flickr de Dan Shannon

Un des plus célèbres cafés de Lisbonne, le Martinho da Arcada, a deux tables réservées en permanence mais qui ne sont jamais occupées. En effet, deux grands écrivains portugais ont eu l’habitude de se rendre dans cet établissement : Fernando Pessoa, l’écrivain et le poète le plus célèbre du Portugal, et José Saramago, prix Nobel de Littérature. Après leur mort, le café a tout simplement décidé de leur rendre hommage en conservant leur place. Le Martinho da Arcada est le plus ancien café de Lisbonne encore en activité, il a ouvert ses portes en 1782. Il est situé sous les arcades de la Praça do Comércio.

Cafe A Brasileira - Statue de Fernando Pessoa - Lisbonne

Photo flickr de Rogerio Pires

Adresse du Martinho da Arcada : Praça do Comércio 3, Lisboa

Horaires du Martinhoa da Arcada : du lundi au samedi de 7h à 23h, fermé le dimanche

Autre curiosité : Fernando Pessoa est lui représenté par une statue aux côtés de laquelle on peut s’asseoir. Elle se situe sur la terrasse de la Brasileira, un célèbre café du quartier du Chiado, très fréquenté par les touristes. En effet, les visiteurs de Lisbonne adorent se prendre en photo près de Fernando Pessoa.

Adresse de La Brasileira : Rua Garrett 120, Lisboa

Horaires de La Brasileira : tous les jours de 8h à 2h


15. Le footballeur Eusébio avait également sa place de réservée en permanence dans un restaurant

Restaurant prefere Eusebio - Adega Ti Matilde - Lisbonne

Connaissez-vous le footballeur Eusébio ? Il fut l’un des plus grands joueurs portugais de tous les temps. Né au Mozambique en 1942, il emmena le Portugal en demi-finale de Coupe du Monde en Angleterre en 1966. Avec son club, le Benfica Lisbonne, il remporta la Coupe des Clubs Champions en 1962 et joua trois autres finales en 1963, 1965 et 1968. Et il fut consacré Ballon d’Or en 1965. Après avoir pris sa retraite de joueur, Eusébio continua a occupé des fonctions au sein du Benfica et au sein de la fédération portugaise. Et il déjeunait presque tous les jours dans un restaurant du quartier de Campo Pequeno le « Adega Ti Matilde« . Le patron « Ti Emílio » lui réservait toujours une place qu’il vienne ou qu’il ne vienne pas. De temps en temps, il demandait une soupe de poulet (canja de galinha) mais ses plats préférés étaient ceux au poisson. Eusébio est décédé en janvier 2014 et trois jours de deuil national ont été décrétés. En juillet 2015, les restes de sa dépouille sont transférés au Panthéon National pour reposer aux côtés des autres Grands Hommes et Femmes du Portugal. Aujourd’hui encore chez « Ti Matilde », la place d’Eusébio reste désespérément vide et personne n’ose aller l’occuper…

Adresse de l’Adega Tia MatildeRua da Beneficéncia 77, Lisboa

Horaires : de 12h à Minuit, fermé le samedi pour le dîner et le dimanche


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16. Le Fado est né dans les bas-fonds de Lisbonne

Fado de Jose Malhoa - Peinture de 1910

Fado de Jose Malhoa – Peinture de 1910

L’origine du fado est un peu incertaine mais on dispose cependant de nombreux éléments sur les racines de cette musique. Le mot « fado » provient du latin « fatum » qui signifie destin. Ce qui est certain c’est qu’il ne s’agit pas d’une musique importée mais plus du résultat d’une fusion historique et culturelle qui s’est produite à Lisbonne. Les premières traces du fado apparaissent vers la moitié du 19ème siècle en pleine période du Romantisme. Le courant musical exprime la tristesse du peuple, ses difficultés face à la vie mais aussi une certaine espérance. Les racines du fado sont très lointaines : le style musical puise dans des musiques africaines, brésiliennes, caribéennes et peut-être même arabes. Il n’est donc pas étonnant qu’une ville portuaire comme Lisbonne, carrefour de toutes ces cultures, ait vu se développer cette musique.

Le fado a d’abord fait son apparition dans des établissements appelés « Casas de Fado« , autrement dit « Maisons de Fado », situés dans les quartiers les plus populaires et les plus pauvres de la capitale portugaise comme Alfama, Castelo, Mouraria, Bairro Alto, Madragoa. Dans ces mêmes quartiers, on y trouvait des bohémiens, des maisons closes et pas mal de violence. L’Eglise condamnait même cette musique et tentait par tous les moyens d’empêcher son expansion. Mais les « Casas de Fado » devinrent des lieux de brassage social fréquentés par de plus en plus de nobles, d’artistes divers, de travailleurs, d’étrangers de passage à Lisbonne et non plus uniquement par des vagabonds, des marins et des prostituées. Ainsi, à la fin du 19ème siècle, le fado fit son entrée dans les salons des aristocrates et s’affirma comme un style musical typiquement portugais. A partir de 1930 / 1940, les fadistes (chanteurs de fado) deviennent de véritables stars avec des apparitions à la radio, au cinéma et au théâtre. Au milieu du 20ème siècle, le fado est devenu de en plus littéraire et intellectuel. C’est à cette époque que les fadistes (chanteurs de fado) se sont mis à chanter des poèmes et que cette musique a franchi les frontières du Portugal. Le fado est généralement chanté par une seule personne accompagné d’un joueur de guitare classique et d’un joueur de guitare portugaise. Il peut parfois se chanter en duo et prend alors le nom de « desgarrada », une sorte de duel entre chanteurs. En 2011, le fado a été inscrit au Patrimoine Oral et Immatériel de l’Humanité de l’Unesco.


17. Lisbonne a été la première ville au Monde à importer de la Guinness

Lisbonne a été la première ville au Monde à importer de la bière irlandaise Guinness en dehors du Royaume-Uni. Les premières importations remontent au début du 19ème siècle, en 1811 ! Aujourd’hui, la Guinness a quasiment disparu de tous les bars lisboètes au profit des marques de bières portugaises ou plus internationales. Mais dans l’un des quelques pubs de Lisbonne comme le O’Gilins, le tout premier pub irlandais de Lisbonne, il est encore possible de savourer de la Guinness.

Adresse du O’Gilins Irish Pub : Rua dos Remolares 8/10, Lisboa

Horaires : tous les jours de 12h à 2h


18. Le Pont Vasco de Gama est le plus long d’Europe

Pont Vasco de Gama - Lisbonne - Plus long pont Europe

Photo flickr de James Mills

Le Pont Vasco de Gama a été inauguré en 1998 pour l’Exposition Universelle qui a eu lieu à Lisbonne. Le pont a été construit pour offrir une voie de circulation alternative au pont 25 Avril dont les voies passent par le centre de Lisbonne. Le Vasco de Gama relie les villes de Montijo et Alcochete (sur l’autre rive du Tage) à Lisbonne et Sacavém. Avec 12,3km au-dessus de l’eau pour une longueur totale de 17,2km, il est le plus long pont d’Europe  et le 6ème au Monde. Le nom Vasco de Gama a été donné pour commémorer les 500 ans de l’arrivée du navigateur en Inde, en 1498.


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19. La seule ville de Lisbonne compte 3 clubs de football en première division

Emblemes Sporting Portugal et Benfica Lisbonne

Vous savez déjà très certainement que le Portugal est un pays de passionnés de football. Cette folie pour le ballon rond se constate tout au long de l’année à Lisbonne. En plus des matchs les plus importants de l’équipe nationale qui se déroulent à dans la capitale, la vie quotidienne est rythmée par les matchs de championnat et de Coupe d’Europe du Benfica Lisbonne, du Sporting Portugal et dans une moindre mesure du Belenenses. Les 2 grands clubs rivaux de Lisbonne sont le Benfica et le Sporting. Le stade du Benfica (Estádio da Luz)  se trouve dans le quartier de Benfica et peut abriter plus de 65 000 spectateurs. Le stade du Sporting (Estádio José de Alvalade XXI) se trouve dans le quartier de Alvalade et peut abriter plus de 50 000 spectateurs. Le derby entre ces 2 clubs est toujours très chaud et c’est très souvent avec l’autre grand club du pays, le FC Porto que se joue le titre de champion national. Le troisième club de Lisbonne est le Belenenses, plus modeste, il s’agit plutôt d’une équipe de milieu de tableau. Son stade (Estádio do Restelo) est situé dans le très chic quartier du Restelo et compte très de 20 000 places. Si l’on ajoute les villes proches, la région de Lisbonne compte même 5 clubs. En effet, les clubs de Setúbal (Vitória Futebol Clube) et d’Estoril (Grupo Desportivo Estoril-Praia) se situent près de la capitale portugaise.


Je vous l’avais dit, vous êtes devenu incollable sur Lisbonne !


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